BIOVINE
Porteur(s) : INRA Responsable(s) scientifique(s) : Daniel Wipf Coût total : 131 000 € Financeur(s) : Conseil Régional Bourgogne-Franche-Comté ; EU CORE Organic Cofund
Présentation : Le projet BIOVINE vise à augmenter certains services écosystémiques que les vignobles pourraient rendre en développant de nouveaux systèmes viticoles. Les objectifs sont d’augmenter la diversité végétale au sein et autour des vignobles (ex. cultures de couverture, haies) en plantant des espèces végétales sélectionnées pour lutter contre les pathogènes telluriques et foliaires, et réduire la dépendance aux pesticides. En effet, la capacité des plantes à accroître la résistance de l’écosystème aux ravageurs et aux espèces envahissantes est un service écosystémique reconnu. Cependant, les vignobles n’exploitent pas le potentiel de la diversité végétale. De nouveaux systèmes viticoles végétaux seront conçus, suivant un cycle de conception-évaluation-ajustement, et testés en France, Italie, Roumanie, Espagne et Suisse. Ces systèmes viticoles innovants devraient améliorer la lutte contre les ravageurs, tout en affectant positivement la biodiversité fonctionnelle et les services écosystémiques. Les services rendus par ces systèmes innovants et leur niveau de qualité offriront des itinéraires technico-économiques plus favorables aux viticulteurs (ex. réduction de leur dépendance aux pesticides). La thèse conduite à Dijon sera consacrée à l’étude de l’évaluation de pratiques stimulant les champignons mycorhiziens à arbuscules (CMA). Elle étudiera plus précisément (1) le semis de couverts couplé à des spores de CMA afin de compenser la difficulté d’inoculations de plants adultes au vignoble, et (2) la possibilité des CMAs de former un réseau mycélien commun entre les racines des cultures de couverts et le système racinaire de la vigne, aboutissant à une meilleure santé des plantes et une capacité défensive accrue de celles-ci. La diffusion des résultats, et notamment des itinéraires culturaux innovants, se fera sous la forme d’articles scientifiques dans des revues internationales à comité de lecture, de publications techniques, d’affiches, de brochures, de bulletins d’information, de sites Web, de participation des parties prenantes et des utilisateurs finaux (conseillers, consultants et viticulteurs), d’ateliers et d’interventions directes.
Augmenter la santé des plantes au vignoble grâce à la gestion des champignons mycorhiziens